Lorsque je choisis ma destination de vacances, je mets en premiers vœux les éléments suivants : la mer (de préférence turquoise et chaude), le beau temps, le calme, et un capital historique intéressant. Et si, en plus, je pouvais m’y rendre sans perdre trop de temps dans l’avion… Alors oui, il y a la Côte d’Azur, la Corse à proximité, mais une destination un peu plus dépaysante me séduirait quand même davantage. En réfléchissant un peu, j’ai trouvé ma zone de prédilection, celle qui allie tous mes désirs : le nord de la Sicile. Cette île au sud de la botte italienne a tout pour plaire. C’est donc à Cefalu, petite ville juchée en haut d’une falaise, que j’ai posé mes valises.
Quand je parlais de calme, l’hôtel Le Calette et son environnement en sont l’incarnation parfaite. Entouré d’un environnement naturel alliant un vaste parc à une vue panoramique sur des falaises, des collines, et le port, on se sent baignés dans la tranquillité d’un lieu intemporel. De plus, je ne suis personnellement pas friande des complexes hôteliers démesurés et impersonnels, et encore moins lorsque ceux-ci se trouvent dans le tumulte du centre-ville. Ici, c’est différent. Nous sommes à l’abri de l’agitation touristique, dans un hôtel à taille humaine. Vous ne vous disputerez ni les transats, ni votre petit mètre carré de plage. A seulement vingt minutes à pieds du centre-ville de Cefalu, et à la fois isolé de tout stress ambiant, je me sens dans cet hôtel comme dans un cocon.
Le soleil est bien là, radieux. Et dès le lendemain matin, je descends prendre mon petit déjeuner, servi dans le parc ombragé de l’hôtel. Une vue splendide sur la mer, une petite brise douce du matin, des palmiers pour ne rien gâcher au décor… Je savoure cet instant de grâce et profite du buffet complet, coloré et (très) varié qui s’offre à moi. Les fruits sont gorgés de soleil, les produits frais et raffinés. Oui, ce petit déjeuner fut bel et bien un véritable éveil des sens.
La chaleur commence à se faire sentir. Il me suffit alors de rejoindre le petit ponton au bout de la terrasse en bois, juste en bas de ma chambre, pour me rafraichir. N’étant pas des plus courageuses, je privilégie l’usage de l’échelle pour pénétrer doucement dans cette eau turquoise et cristalline. Quelques petites brasses entre les rochers et un dos crolé plus tard (oui, si je suis frileuse, je sais au moins bien nager !), je décide de siroter un cocktail au bord de la piscine. Rien de tel pour se délasser et prolonger le farniente…
A défaut d’un autre cocktail, je suis prise d’une soudaine envie de plage de sable blanc. Car oui, les rochers c’est bien, mais le sable, ça l’est tout autant. Et puis, pourquoi se priver si l’hôtel nous met à disposition une navette toute la journée pour se rendre sur son autre plage privée, située au centre-ville de Cefalu ? En à peine cinq minutes , me voilà posant les pieds sur un sable fin, chaud et immaculé. La plage du Lungomare, réputée comme étant la plus belle de Sicile, se situe sur la baie de Cefalu, avec des transats et parasols mis à disposition, et cela sans supplément. Là encore, malgré la proximité du centre-ville, le calme régit ce petit bout de paradis.
Afin de finir cette journée en beauté, je décide de visiter cette ville, accrochée aux falaises vertigineuses qui dominent fièrement la mer. Je déambule dans ses ruelles encore infiltrées par les derniers rayons de soleil. Ancien port de pêche médiéval, Cefalu a conservé dans sa vieille ville de magnifiques façades témoignant de son passé prospère. Je me sens portée par l’atmosphère enchanteresse et féérique qui habite ce petit bijou italien. A l’heure du coucher du soleil, Cefalu se pare de lumières, et se laisse doucement recouvrir par la douceur de la nuit. Un endroit magique, hors du monde, que Le Calette rend d’autant plus exceptionnel. Je peux alors rentrer en France, sereine, le cœur léger et l’âme conquise.