Les endroits comme ça n’existent que dans les guides écrits par ceux qui savent, pour ceux qui savent. Il y a bien l’avenue Frochot à Pigalle et la cité des Fleurs aux Batignolles. Et rive gauche, les ateliers magiques de la rue de la Campagne Première, toute proche. Des adresses comme celle-ci n’apparaissent nulle part, parce quand on en pousse les portes, on est au centre d’un Paris qui n’existe que dans les tableaux de Caillebotte et dans des cartes postales d’il y a très longtemps.
Un taxi malin met Orly à une vingtaine de minutes de ce camp de base lutécien. Montparnasse, sa gare, ses cinémas et ses restaurants – en parlant de restaurant, craquez pour les poissons du Bistrot du Dôme au 1, rue Delambre, ils sont sublimes - sont à un jet de pierre. Pour découvrir le reste de la ville, le métro est plus efficace que ce qu’en disent les esprits chagrins. Il met les monuments-qu’on-ne-peut-pas-rater et les magasins qui comptent à moins de 30 minutes de promenades souterraines.
Au 40 rue Liancourt, je suis chez moi. Je pousse la porte noire et un marronnier débonnaire m’attend depuis toujours : la cour est pavée – comme dans tous les clichés de la ville lumière – elle est fleurie : c’est beaucoup plus rare. Quelques pas sur les graviers, le bruit de la ville a disparu, je pousse la porte vitrée de cette maison de ville et je retrouve mon home sweet home.
J’ai des goûts modestes. Deux pièces pour ce séjour, une cuisine et tout le confort moderne d’un appartement que j’aurais décoré pour moi. Et si d’aventure j’ai besoin de plus d’espace, je peux choisir une chambre de plus. Ou une de moins, quand je n’ai besoin que d’un pied-à-terre parisien. Les appartements Helzear Rive Gauche sont conçus ainsi : comme sur la carte d’un bon restaurant, il y a forcément un menu pour les enfants, une formule pour un voyage d’affaires, une sélection de chambres pour un week-end entre amis dans la plus belle ville du monde.
Et d’un menu à l’autre, il ne reste plus qu’à ressortir, à remonter vers la rue Daguerre – environ 72 secondes plus loin – et de prendre les enseignes dans le bon ordre. Brossard au numéro 4 : j’avais adoré leurs volailles, cette semaine… ce sera un navarin de veau. Au 6, le patron de la cave Peret me conseillera sans doute un Bourgogne. A la Bonne Ménagère, au 12 : des topinambours et des oignons frais. Thévenin au numéro 14, pour une baguette croustillante et les croissants dégoulinants de beurre de demain matin...
Je rentre chez moi. Je croise une voisine. On se salue. On parle de Paris. Comme d’habitude.