Hôtel de l'Horloge ★★★★

On danse sur le pont, on visite le Palais des Papes mais on vit sur la place de l’Horloge. Nous sommes à l’intérieur des remparts du XIVème siècle classés au patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Que l’on fasse du shopping dans la rue de la République ou une promenade au jardin des Doms nos pas finissent toujours par nous guider vers cette place. Je m’installe sur ses terrasses devant un incontournable pastis 51 ou un ballon de Côte du Rhône et je suis bien contente de n’avoir que quelques pas à faire pour passer la nuit à l’Hôtel de l’Horloge.

L’hôtel est établi dans l’un des immeubles du XIXème siècle qui la bordent. En bas siège un restaurant avignonnais typique, le Lou Mistrau. Cette sorte de QG chaleureux servant des spécialités du terroir et des desserts de bistrot partage avec mon hôtel cet emplacement de choix. En plein centre de la vieille ville, c’est le camp de base idéal pour découvrir Avignon à pieds. L’idée est de prendre son petit déjeuner dans la véranda et de chausser de bonnes chaussures pour découvrir le charme moyenâgeux de la Cité des Papes. Maintenant qu’elle est à 2 heure et 40 minutes de Paris, 1 heure de Lyon ou 30 minutes de Marseille en TGV ce n’est pas seulement à la saison du Festival que l’on a envie d’humer son air occitan.

A l’étage, les 66 chambres de l’Hôtel de l’Horloge déclinent une atmosphère provençale chic et contemporaine. Pas de tissus fleuris ni de cigales mais des tons chauds, des aplats de peinture bruns ou ardoises, du linge de lit en lin assorti et des matières naturelles, bois, rotin et sisal. J’ai apprécié pouvoir me préparer thé et café grâce au plateau bouilloire et avoir accès au wifi gratuitement. Ma télévision diffusait aussi Canal+. La salle de bain embaumait les essences méditerranéennes des produits bios Damana. Certaines chambres ont une terrasse privée, d’autres offrent une jolie vue. L’isolation ne m’empêchait pas de distinguer l’animation de la place et d’imaginer les notes du spectacle donné à l’Opéra-Théâtre, en ce moment du Gospel, Alain Souchon et une opérette s’y produisent. Même confortablement installé sous mon duvet j’avais vraiment le sentiment d’être là où ça se passe à Avignon.