Entre le massif de la Chambotte et le mont du Chat, le lac du Bourget déroule son camaïeu de bleus au pied du château de Bourdeau. Du haut de ses jardins en terrasse, ce havre de paix embrasse une vue incomparable, dont on profite à chaque balcon et chaque fenêtre. Ici, point de mur aveugle pour protéger la pudeur, mais une baie vitrée révélant un vis-à-vis vertigineux sur les ondulations émeraude et l’azur de l’onde.
L’adresse confidentielle offre à ses hôtes sept chambres chargées d’histoire. Trappeur, Lamartine, La Traverse : tels sont quelques-uns des noms des chambres invitant au voyage, au rêve et au repos de l’âme. Tous uniques, ces généreux volumes partagent une décoration épurée, signant un retour à l’élégance brute égayée de fresques contemporaines. Un parti pris détournant l’ancien pour mettre en valeur de vénérables espaces nimbés de lumière.
Cette soif d’essentiel, vous la retrouverez dans la cuisine élégante et inventive du Chef Siôn Evans. « Slow Food » et cuisson douce sont au centre de l’assiette. Les palais naviguent du Japon à l’Italie, en faisant escale par le potager et la vigne du château. Les épicuriens apaiseront leur appétit de créativité gourmande avec une truite saumonée Iséroise snackée, sauce au persan, petits légumes et ravioli de girolles, ou un magret de canard au thé, abricots, carottes et coriandre, petits légumes.
Gastronomique, hypnotique et romantique, le château de Bourdeau, sur le lac du Bourget, fait chavirer les hédonistes, les amoureux et les philosophes en donnant une nouvelle résonnance aux vers de Lamartine : « Ô temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! »