Hotel Adlon Kempinski Berlin ★★★★★

Ouvert en 1907, l’Hotel Adlon Kempinski a traversé le siècle tel un géant de l’histoire pour être le témoin de nombreux événements : durant l’entre-deux-guerres, Louise Brooks, Charlie Chaplin et Joséphine Baker traversaient les dalles de marbre de la réception. En 1932, Greta Garbo foulait ses marches dans le film Grand Hotel. En 1972, Liza Minelli y retrouvait son père dans Cabaret tandis qu’en 2002, Michael Jackson, dans un élan euphorique, suspendait son fils Blanket dans le vide pour le montrer à ses fans, déclenchant une polémique sans fin. Moi aussi, je souhaitais faire partie de cette histoire en pénétrant pour la première fois à l’Hotel Adlon Kempinski.

Et c’est un véritable palace que je découvre, dans le quartier berlinois de Mitte, face à la porte de Brandebourg, symbole de la capitale allemande. Dès l’entrée, une atmosphère apaisante et chaleureuse est retranscrite dans une décoration alliant tradition et modernité. Pas le temps de me poser dans l’un des confortables canapés que déjà l’équipe de l’hôtel me désigne une somptueuse chambre. Liza Minelli s’y était-elle reposée entre deux prises lors du tournage de Cabaret ? Car c’est une pièce empreinte de glamour que je découvre, entre conceptions exquises, marbre et couleurs chaleureuses. Par la fenêtre, la porte de Brandebourg s’illumine en cette fin de soirée. Imaginant Greta Garbo dire sa tirade, désormais célèbre, de Grand Hôtel « Je veux qu’on me laisse tranquille », je m’offre un voyage en 1932 au Lobby Lounge où je me laisse emporter dans cette ambiance berlinoise chic au rythme des mélodies du piano, me prélassant dans l’un des confortables fauteuils rouges. Passer toute ma soirée dans ce lieu empreint d’élégance m’apparaît comme une évidence, mais je ne compte pas perdre une miette de mon aventure allemande.
Car comme disait Kennedy : « Ceux qui ne regardent que le passé sont certains de rater leur avenir. » C’est certain, dans cet établissement de luxe, je ne raterai pas le mien !