Appart'Hôtel Le Cheval Blanc

Célèbre pour ses ferias de la Pentecôte et des vendanges, Nîmes la camarguaise est aussi la plus belle ambassadrice des traditions espagnoles en France. Corridas, Soirées sévillanes, bodegas, autant de rappels à la culture ibérique couronnés par la 25ème édition du festival de flamenco. Pour profiter pleinement de l’événement, le choix d’un hôtel central s’est imposé car Nîmes se découvre à pied. Le Cheval Blanc, au doux nom d’opérette a eu notre préférence. Son emplacement exceptionnel face aux Arènes, carrefour stratégique et point de ralliement des fêtes, son histoire intimement liée aux grands de l’art, de la mode et du design nous ont immédiatement séduits.

La belle façade en pierre blonde de l’Appart’Hôtel fait face aux célébrissimes Arènes de Nîmes et permet de sillonner pratiquement toute la ville à pied. La Maison Carrée, le musée archéologique et les jardins de la Fontaine sont à quelques petites centaines de mètres. Les rues marchandes sont assez proches pour une séance shopping sans voiture. Au détour de la promenade nous pourrons pousser la porte de cet antre de perdition que constitue la pâtisserie Noailles, véritable institution nîmoise en matière de macarons et de douceurs salées ou sucrées. La maison est tellement sollicitée qu’il n’est pas improbable de faire chou blanc (à la crème) dès la fin de l’après-midi.

L’entrée en pierres blondes apparentes de l’Appart’Hôtel Odalys le Cheval Blanc déploie ses vitrines de souvenirs et se prolonge par un escalier ancien menant vers les 32 chambres. Aux murs, les éventails, les gravures et les têtes de taureau rappellent les liens privilégiés que Nîmes entretient avec l’Espagne et son attachement viscéral aux ferias ainsi qu’à la culture tauromachique et équestre. Institution du pays dans un autre temps, le cheval blanc résonne encore des grands noms qui y ont séjourné : Coco Chanel, Jean Cocteau, Picasso, Jean Marais, Luis Mariano… Mis en beauté par Jean-Michel Wilmotte dans un style moderne et épuré, il met à l’honneur un mobilier signé Starck. « Un style "monacal" magnifié par une mise en valeur des matériaux d'époque, retaillés pour un scénario très contemporain » en a dit la critique.

L’ambiance calme et chaleureuse des chambres tranche singulièrement avec l’agitation de la ville et s’avère agréablement apaisante. Parquets et pierres taillées conjuguent les tons crème et miel et se réchauffent de touche grenat sur les sofas et les coussins. La salle de bain moderne et neuve répond parfaitement aux exigences d’une douche fumante après les visites de la ville. Si le besoin s’en faisait sentir, nous pourrons disposer d’une kitchenette. Le service du petit-déjeuner est assuré par l’équipe de l’Appart’Hôtel, en chambre ou dans une charmante salle aux murs clairs ouvrant sur le spectacle saisissant des arènes antiques. En tendant la main, on pourrait presque en toucher les arches !

Après 10 minutes de marche à travers le cœur ancien de la belle Nemausus, nous arrivons aux abords du théâtre où l’ambiance monte en puissance. De belles affiches annoncent le Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, accompagné par l’Orchestre Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth, dans les Arênes de Nimes. Au programme : Café Müller et Le Sacre du Printemps. Cette bonne nouvelle m’emplit de joie. Il faut que je vérifie mes dates et que je mette de côté l’adresse de l’Appart’hôtel Odalys Cheval Blanc, pour être une fois encore aux premières loges.